@Juliette : peut-être que la question de la silhouette est un critère important chez ***certains*** hommes. Ils cherchent plutôt la silhouette avant la danseuse. Je vois à Paris la majorité des danseurs rechercher d'abord la danseuse. Sauf que, comme partout, une petite minorité cherche qqch de plus que juste la danse. Mais, replaçons la chose dans sa totalité : inversement, ***les femmes sont tout aussi bien conditionnées par les diktats de la mode*** et refusent plus facilement un homme avec du ventre, ou chétif, ou plus âgé, ou pas sapé à leur goût, etc. Elles cherchent donc ***le mec avec qui il est bon de s'afficher***. Ça marche dans les deux sens, et ***pas uniquement "pauvres petites femmes, toujours victimes des hommes".*** A Paris, les tangueras rondes qui dansent bien se font inviter régulièrement, les squelettiques aussi. Seules les tangueras âgées sont nettement desavantagées. Hier dimanche 6/11/16, à la Milonga Florida à Paris, une dame âgée avec qui j'ai dansé régulièrement, a remporté la bouteille de champ' qu'on tirait au sort, et elle a très bien fait de dire au micro qu'elle invitait "tous les hommes que l'avaient invitée". Elle a très bien fait de le dire, car malgré le fait qu'elle danse bien, en dehors des hommes qui ont déjà dansé avec elle, personne ne l'invite à cause de son âge. Inversement, il y a des nanas entre les 20 et les 30 ans qui préfèrement mourir avant que de danser avec un dinosaure de 60 ans et plus ...
@Salsadanseur : ne t'en fait pas un problème ... cette nana-là a des préjugés et est convaincue que seuls les noirs savent danser la salsa : il te faudrait lui prouver, en dansant régulièrement devant elle, que tu es aussi bon qu'un noir. Tu t'épuiserais inutilement à devenir un dieu de la salsa rien que pour elle ? Mieux te vaut devenir un dieu de la salsa pour ***les autres*** danseuses. Ne nous voilons pas la face, le milieu de la danse n'est pas imperméable aux critères +/- ethniques et aux (faux) clichés culturels. Si on se fait refuser par sa couleur de peau, il me semble que le meilleur parti que l'on puisse suivre est ne plus jamais insister auprès du ou de la raciste, le/la zapper complètement et se consacrer aux autres danseurs/euses, pour partager avec eux/elles 10 minutes de plaisir de danser ensemble. A chacun/une d'entre nous de progresser et nous améliorer chacun/une à son rythme, le temps viendra où ce/cette raciste voudra (peut-être) danser avec nous malgré nos différents couleurs de peaux