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Tango
 

Voici en vrac l'analyse des résultats des sondages effectués auprès des inscrits du site.

Le comportement

Si la majorité des gens trouvent plutôt sympathique de discuter un peu (mais pas trop) pendant la danse, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à préférer une danse sans échange verbal. Il faut dire que certains cherchent surtout à faire connaissance au détriment de la qualité et de l'intensité de la danse. Un juste équilibre s'impose. Un danseur qui parle beaucoup peut aussi chercher à cacher son manque de maîtrise, car lorsqu'une danse est réussie, il n'est nul besoin de parler pour communiquer.

À une écrasante majorité, les femmes préfèrent par-dessus tout un danseur qui soit doux, c'est-à-dire qui ne guide pas brusquement, qui soit léger et fluide. Pas la peine de connaître des dizaines de figures, d'avoir de sublimes vêtements et un parfum exquis, rien ne pardonne un guidage désagréable.

La danse en couple est un échange. Tout le monde est d'accord pour dire qu'il faut regarder l'autre personne dans les yeux de temps en temps. Une grande partie pense même qu'il faut se regarder le plus possible. Cela dépend toutefois du type de danse, et de la timidité de chacun. En tout cas, beaucoup de couples oublient cet échange. Ceux qui y pensent illuminent la piste, même lorsque leur niveau de technique est inférieur.

Le couple

Les goûts sont partagés sur le fait de varier les partenaires ou de danser toujours avec la même personne. Le mieux est peut-être un équilibre entre les deux, pour à la fois se faire plaisir en découvrant de nouvelles sensations de danse avec d'autres personnes, mais aussi pour se lâcher davantage et aller plus loin en étant davantage à l'aise avec une personne avec qui l'on danse régulièrement.

L'égalité des sexes dans le monde de la danse n'est pas pour demain. Il faut dire que l'essence même de la danse en couple est que l'homme dirige et la femme suit. Cependant, on aurait pu penser que le code voulant que seuls les hommes invitent, et donc soient les seuls ayant le privilège de choisir leur partenaire, disparaisse. Mais encore aujourd'hui, très peu de femmes invitent des danseurs en soirée, à moins qu'ils fassent partie de leurs connaissances. Un bon nombre considèrent que c'est aux hommes d'inviter, point. Le type de danse, son héritage de bienséance, et la génération jouent toutefois. Par exemple, cela est (un peu) moins vrai en soirée salsa qu'en milonga.

Quelques soirées proposent des taxi danseurs pour faire danser les femmes en mal de partenaire. C'est un moyen intelligent de pallier le manque chronique d'hommes. Cependant, les établissements vérifient rarement la qualité des prétendus danseurs. Les femmes ayant connu des taxi boys sont ainsi une petite moitié à penser qu'ils devraient être mieux choisis.

Une large majorité des personnes cherchant un(e) partenaire de danse sont célibataires. Rien de très surprenant. On notera que cela est encore plus le cas pour les hommes, qui atteignent les deux tiers. Ce n'est en fait pas seulement le cas de la danse mais de tous les loisirs sociaux, les couples sortant moins souvent pour rencontrer du monde.

Concernant la légende affirmant que les bons danseurs sont des bons amants, les femmes ayant répondu au sondage sont plus que sceptiques. N'ayant pas, pour la plupart, eu de relation à ce jour avec un danseur, elles ne se prononcent pas sans avoir testé.

La pratique

Les danses dites latines semblent préférées et plus à la mode que les anciennes danses de salon. Leur sensualité et leur rythme ensoleillé sont sans doute l'explication. On remarquera que la danse sportive classe étrangement le tango dans les standards et le jive (sorte de rock) dans les latines, mais en fait, il s'agit plus d'une distinction entre anciennes danses pratiquées en Europe et nouvelles danses venues d'Amérique. Le tango a d'ailleurs été modifié à l'époque, une fois arrivé en Europe, pour être moins "scandaleux", il ne s'agit plus de tango argentin.

Récemment, sont apparues en France (d'abord à Paris) deux nouvelles danses, à peu près au même moment : la kizomba, originaire de l'Angola, que l'on décrit comme un mélange de zouk et de tango argentin, et le west coast swing, assez ancien, qui vient comme son nom l'indique de la côte ouest des États-Unis, et qui ressemble à un mélange de swing et de salsa portoricaine. La kizomba, bien qu'elle soit africaine, a pris place dans nombre de soirées latino et salsa, au même titre que la bachata ou le merengue. Le west coast swing, lui, lutte pour avoir des soirées dédiées ou une place dans les soirées toutes danses ou rock. Le nombre de pratiquants de ces danses continue d'augmenter, mais le niveau reste assez débutant et le manque de partenaires et de soirées est un frein pour améliorer rapidement le niveau. Quoi qu'il en soit, une majorité pense que le phénomène kizomba ne durera pas, mais en revanche, une majorité croit en l'avenir du west coast swing.

La compétition tente près de la moitié des inscrits du site s'étant exprimés, qu'elle soit un réel but ou juste un rêve. Elle permet de se surpasser dans la discipline que l'on adore et d'obtenir la satisfaction d'atteindre des objectifs. Réussir à trouver quelqu'un d'aussi motivé que soi est la première difficulté à franchir.

Enfin, sur la question des prix des cours qui peuvent sembler quelquefois excessifs en comparaison d'autres loisirs, une petite majorité des votants pensent finalement qu'ils sont raisonnables si l'on veut que les professeurs puissent arriver à vivre de leur métier. Il faut dire qu'un cours de danse implique des frais non négligeables.