La Miranda et le cabécéo, je connais, mais on ne le pratique pas, hommes et femmes sont mélangés sur les bords de la piste de danse, et puis à quoi bon, pourquoi dans le tango l’on ferait différemment des autres danses. Si je me prends un refus, 3 fois en 3 ans ( femmes de moins de 40 ans ) ça ne m’a pas déstabilisé. Mauvaise expérience, oui, on juge le danseur, pas l’homme. C’est à croire que les bons danseurs et bonnes danseuses n’ont jamais été débutants, débutantes. Difficile de s’intègrer, de se faire accepter dans un lieu où tous les gens se connaissent. Je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué. Pour palier à ce désagrément, j’invite de préférence les dames de ma génération et plus particulièrement celles qui attendent désespérément une invitation. Les jeunes tanguéras, moins de 40 an, je ne les invitent pas car elles sont plus souvent sur la piste qu’assise. On dit que le tango parisien est snob, mais force de constater que c’est partout pareil.